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CertitudeSi je te parle c'est pour mieux t'entendre
Si je t'entends je suis sûr de te comprendre
Si tu souris c'est pour mieux m'envahir
Si tu souris je vois le monde entier
Si je t'étreins c'est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir
Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons
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Du fond de l’abîme
Nous sommes à nous deux la première nuée
Dans l’étendue absurde du bonheur cruel
Nous sommes la fraîcheur future
La première nuit de repos
Qui s’ouvrira sur un visage et sur des yeux nouveaux et purs
Nul ne pourra les ignorer
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En vertu de l’amourJe n’ai rien séparé mais j’ai doublé mon cœur
D’aimer, j’ai tout créé : réel, imaginaire,
J’ai donné sa raison, sa forme, sa chaleur
Et son rôle immortel à celle qui m’éclaire.
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Même quand nous dormons
Même quand nous dormons nous veillons l’un sur l’autre
Et cet amour plus lourd que le fruit mûr d’un lac
Sans rire et sans pleurer dure depuis toujours
Un jour après un jour une nuit après nous
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Dans ma vie terne et pour mon coeur plein d'ennui,
pour la petite fille que je dois être restée
quelque part au fond de moi,
mon histoire d'amour avait commencé comme ça...
Souviens-toi... je t'appelais "Mon Prince"...
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Quand je plonge mon regard
dans la profondeur de tes yeux bleus
et que tu te laisses pénétrer
par mes yeux émeraudes
Ressens-tu comme moi
un frisson qui te parcourt ?
Vois-tu ce ciel qui flambe d'étoiles ?
Sens-tu la volupté du sentiment
qui t'enveloppe et te chavire ?
C'est l'amour qui naît
et qui fait revivre ta vie
C'est le passé qui s'éteint
pour laisser place à demain
Donnes-moi la main
Serres-moi très fort
Nous irons loin...
Ecrit le 23/05/2009
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Se laisser entendre dire qu'on va mieux
Ne pas contredire, être forte, sourire
Faire semblant de paraître et ne pas disparaître
Mais sentir toujours au fond de soi
Cette absence, ce vide, ce manque
Ne pas pouvoir retirer cette épine
plantée profondément dans son coeur
Les autres ne voient rien, ne savent pas
La douleur est invisible...
Combien de temps vais-je traîner ma peine
Ce mal d'aimer devenu mal de vivre ?
Tous ces mois passés n'ont rien changé
Je sors la tête de l'eau et j'y replonge aussitôt
Encore et encore... toujours... à l'infini...
A croire que contrairement à l'amour
La douleur est éternelle...
Ecrit le 22/05/2009
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Le chemin où tu m'as égarée
me semble interminable,
comme ce temps qui s'égrène
en journées sans fin.
Des journées pour rien
Des nuits sans sommeil
Des lendemains sans avenir
Le silence
La solitude
Le vide
Le froid
Et toi
Toi qui ne t'efface pas
L'obsession de toi
et la torpeur qui m'envahit parfois...
Ecrit le 03/03/2009
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